Histoire 1:


Quelques semaines plus tard ma mère nous a amené chez notre grand-mère Maryam. Elle a 70 ans et vit dans un autre quartier. Nous la visitons de temps en temps. Avant d’entrer dans sa maison, nous nous sommes tous arrêtés pour enlever nos chaussures et ma grand-mère est venue vers moi pour m’enlacer et m’embrasser, ce que normalement je n’aime pas, mais elle est ma grand-mère. Elle m’a ensuite offert un billet de 20 Manat. J'étais heureux et confus car elle me l’a donné à moi seul, pas à mes sœurs. Quand nous sommes entrés dans la maison, elle m’a dit que c’était pour mon anniversaire le mois dernier. J’étais tellement content d’avoir cet argent que je ne voulais pas le lâcher; pas parce que j’en avais besoin ou que je n’avais jamais vu un billet de 20 Manat avant, mais parce que ‘Abdu’l-Bahá avait tenu sa promesse ! Je sentais que le don était de Lui comme il a dit, «Quiconque vient avec un bon acte, Dieu le rendra en dix fois ».
Histoire 2:
Je m'appelle Iqan. Quand j’avais seulement six ans, ma mère nous racontait des histoires, à moi et à mes sœurs, sur des contributions sacrificielles et généreuses dans le chemin de Dieu et comment la générosité ouvre la porte aux bénédictions. Elle nous racontait des histoires de ‘Abdu’l-Bahá et nous parlait de son conseil : « Quiconque vient avec un bon acte, Dieu le rendra en dix fois ». Mes parents me donnaient une allocation hebdomadaire à utiliser à l’école. J’achetais de la glace et des snacks pendant la pause. Cette semaine, j’ai décidé de ne pas acheter de la glace et de garder l’argent pour donner dans le chemin de Dieu. Ma sœur aînée et mes parents ont été choqués de ma décision parce qu’ils savaient combien j’aimais la glace. Ils m’ont demandé si j’étais fou, mais je leur ai assuré que ça va !
Année de la Générosité!

Projet préparé par l'Assemblée Spirituelle Nationale des Bahá’ís d'Azerbaïdjan
Everyone is Serving!



26 février 2018
Chers frères et sœurs azéris en esprit,
Dieu nous a créés comme un miroir pour refléter Sa lumière, Sa gloire et Sa beauté intérieure. Il n'existe pas d'autre but à la création de l'humanité, dit-Il, que de connaître Dieu et de L’adorer à travers une vie de service pour l'amélioration du monde. Le travail et le service dévoué, révèle-t-Il dans Son Livre Très Saint, sont équivalents à l’adoration de Dieu.
L'Assemblée Spirituelle Nationale des Bahá’ís d'Azerbaïdjan annonce par la présente le 200e anniversaire de la naissance de Bahá’u’lláh — le Sauveur de l’humanité, qui commence le 21 octobre 2017 — comme l'année du service, de la générosité et du sacrifice pour l’amélioration de la République d'Azerbaïdjan. Nous appelons chaque membre de la communauté bahá’íe à mobiliser tous leurs amis, proches, voisins, connaissances, camarades de classe et collègues de travail, quel que soit leur âge, sexe, race ou religion, à s’unir à la communauté dans une sincérité et une loyauté totales, motivées par une véritable humilité et un amour sincère, afin de contribuer généreusement de leur temps et de leur énergie au service de cette nation.
Cette année sera inscrite dans notre histoire comme l’année de la générosité. Les amis doivent faire un effort conscient pour devenir plus généreux et repousser les limites de la générosité dans leur vie personnelle. Sans se laisser influencer par le monde matérialiste qui les entoure, ils doivent pratiquer le don de tout ce qu’ils possèdent, avec générosité et esprit de sacrifice, pour le bien de leur quartier, de leur société et de leur nation. Nous devons travailler sur nous-mêmes et avec nos enfants pour vaincre notre peur de la perte. Nous devons être comme le soleil, qui n’a pas peur de répandre sa lumière et sa chaleur sur l’humanité, ou comme le nuage qui arrose toute chose vivante sans craindre la perte, car nous croyons que la générosité est comme une fontaine qui est toujours remplie par une source invisible.
“Nous devons ressembler à la fontaine (jaillissante) ou à la source qui, se vidant sans cesse de son contenu, déborde sans arrêt sous l’action d’un invisible jaillissement. Donner continuellement pour le bien de nos semblables, ignorant la crainte de la pauvreté et confiants en l’infaillible générosité de la Source de toute richesse et de tout bien —tel est le secret d’une vie droite ! ”
—Shoghi Effendi
C’est l’année où chaque membre de cette communauté doit se lever et découvrir le secret d’une vie juste en comptant sur la générosité infaillible de la Source de toute richesse et de tout bien, « sans crainte de la pauvreté ». Nous, les Bahá’ís de cette génération, devons entraîner notre esprit à atteindre ce noble objectif, et tout commence par le service à notre quartier, à notre société et à notre chère nation. Quelle plus grande bénédiction que de découvrir dans notre esprit la joie du service ! À ce sujet, dans Le Secret de la Civilisation Divine, ‘Abdu’l-Bahá déclare :
“Is any larger bounty conceivable than this, that an individual, looking within himself, should find that by the confirming grace of God he has become the cause of peace and well-being, of happiness and advantage to his fellow men? No, by the one true God, there is no greater bliss, no more complete delight.”
“If wealth is expended for the promotion of knowledge, the founding of elementary and other schools, the encouragement of art and industry, the training of orphans and the poor—in brief, if it is dedicated to the welfare of society—its possessor will stand out before God and man as the most excellent of all who live on earth and will be accounted as one of the people of paradise.”
—‘Abdu’l-Bahá
L'Assemblée Spirituelle Nationale d'Azerbaïdjan souhaite que vous participiez à cette année de la générosité et que vous commenciez à méditer sur la manière dont vous pouvez servir votre communauté. Si vous êtes professeur de musique, commencez à repérer les enfants talentueux de votre quartier pour leur offrir des cours gratuits, afin de développer leurs capacités pour le bien de notre société. Si vous remarquez des enfants dans votre voisinage que vous considériez autrefois comme perdant leur temps ou que l'on qualifiait de « mauvais », faites un effort : rassemblez-les et parlez-leur. Voyez s’ils seraient prêts à consacrer une heure par semaine à étudier les livres. Si vous avez un voisin malade, préparez-lui un gâteau et offrez-lui votre amour et votre générosité. Peut-être a-t-il besoin de médicaments que vous pouvez acheter pour lui. Si vous êtes comptable, proposez votre aide gratuitement à vos voisins pour l’amour de Dieu. Allez rendre visite à vos proches perdus de vue et passez du temps avec eux. Servez la Cause de Dieu et appelez votre Assemblée Spirituelle pour demander comment vous pouvez contribuer au service de la Cause. Ne vous occupez pas à penser à ce que vous pouvez recevoir, mais occupez-vous de ce que vous pouvez offrir avec générosité. Bahá’u’lláh nous assure qu’en donnant, nous recevons.
“The future civilization envisaged by Bahá’u’lláh is a prosperous one, in which the vast resources of the world will be directed towards humanity’s elevation and regeneration.”
—The Universal House of Justice
Pour votre lecture et approfondissement sur le sujet de la générosité et les instructions de Shoghi Effendi pour découvrir le secret d’une vie juste, l’Assemblée Spirituelle Nationale d’Azerbaïdjan a le plaisir d’annoncer le lancement d’un nouveau site internet intitulé : « Le Fonds Bahá’í, la Générosité et le secret d’une vie juste » (www.bahai-fund.com). Le site est disponible en azéri et en russe. Veuillez prendre le temps, durant cette année de la générosité, de comprendre le but profond de l’acte de générosité à travers ces paroles de ‘Abdu’l-Bahá :
“Is any larger bounty conceivable than this, that an individual, looking within himself, should find that by the confirming grace of God he has become the cause of peace and well-being, of happiness and advantage to his fellow men? No, by the one true God, there is no greater bliss, no more complete delight.”
—‘Abdu’l-Bahá
With warm Bahá’í greetings,
Secretary of the National Spiritual Assembly
La Bague en or
les Projets de Collecte de Fonds

Un projet de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís de l’Azerbaïdjan inauguré au Riḍván 2003
En avril 1963, les archives bahá’ís du Centre mondial bahá’í à Haïfa ont enregistré une contribution très spéciale qui a été inscrite sur les pages de l’histoire bahá’íe comme la première contribution faite à la première Maison universelle de justice élue. La contribution était simple, élégante et significative car elle faisait partie de l’héritage familial de quelqu’un qui l’a offert avec un détachement absolu. La personne a dû être profondément sincère et de bonne foi pour avoir marqué l’histoire de cette première offre à la toute première Maison universelle de justice. Le cadeau était un anneau en or, offert par un croyant à Azerbaïdjan, et envoyé au Centre mondial bahá’í pendant des périodes difficiles d’intolérance religieuse dans les unions soviétiques. Juste quelques années avant que les membres de la communauté bahá’íe ne soient exécutés, alors que la communauté bahá’íe d’Azerbaïdjan avait réussi à s’acquitter de ses devoirs, et non pas par des mots seuls, elle devint donc la première à apporter une contribution formelle au Corps suprême de la Maison universelle de justice.
La Maison universelle de la justice sera sous la protection et la direction infaillible de Dieu. Si cette Maison de justice décide à l’unanimité, ou à la majorité, de toute question non mentionnée dans le Livre, cette décision et ce commandement seront gardés de l’erreur.
-‘Abdu’l-Bahá
En effet, en 1963, quel honneur reçut la communauté bahá’íe d’Azerbaïdjan pour des générations à venir. Selon un membre de la Maison de justice élu en 1963, l’anneau d’or a été reçu avec amour et affection et conservé à jamais dans les dépôts de la Foi en Terre sainte. Lorsqu’on pense à cet événement qui s’est déroulé il y a exactement quarante ans, et compte tenu des difficultés, des restrictions, des risques et des limitations économiques imposées aux amis au cours de cette période, nous respectons mieux nos ancêtres, la façon dont ils ont rempli leurs fonctions, et quelle communauté ils nous ont laissé. En tant que membres de la communauté bahá’íe d’Azerbaïdjan nous sommes bénis et heureux d’avoir de tels esprits si dévoués et fidèles qui nous assistent aujourd’hui du royaume d’Abhá par leurs sacrifices et leur générosité qui ont gravé un récit historique et merveilleux sur les pages de l’histoire d’Azerbaïdjan en 1963.
Aujourd’hui, l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís d’Azerbaïdjan appelle les amis pour un service de mesure supérieure et plus précise. Depuis la création de l’Assemblée nationale en Azerbaïdjan en 1992, cette communauté activement efforcé d’établir et soutenir ses propres activités dans les domaines de l’administration, de l’enseignement, de l’institut de formation, des affaires extérieures, de l’activité des jeunes, de la maintenance des propriétés bahá’íes, du service communautaire, la publication des livres, l’audio-visuel, la musique, etc. Le soutien financier de la Communauté internationale bahá’íe a été pour les premières années l’aide principale pour ces activités; cependant, au cours des dix dernières années, la communauté a participé sans réserve aux contributions des fonds bahá’í locaux et nationaux.
Les efforts des institutions bahá’íes afin de fournir une éducation spirituelle bahá’íe sur les contributions pendant cette période, sont en effet louables. Le résultat sont des sacrifices généreux qui mènent au développement spirituel, aux contributions régulières et à la prospérité de la communauté bahá’íe d’Azerbaïdjan, qui comprend Bakou, Balakhani, Sumgayit, Nakhjavan et d’autres régions. Cela a permis à l’Assemblée nationale, il y a plus de trois ans, de prendre des mesures afin de ne plus avoir besoin de l’assistance financière de la Communauté internationale bahá’íe. Dans une lettre adressée à la Maison universelle de justice, l’Assemblée nationale a exprimé son ardent désir d’être autosuffisante et la Maison de justice, par sa grâce et sa générosité infinie, a accepté l’appel de la communauté.
Avec ce projet intitulé « La Bague en or », l’Assemblée nationale appelle les amis à se préparer à la prochaine étape du développement des Fonds local et national bahá’í. À partir de la nouvelle année bahá’íe en avril 2003, la communauté bahá’íe d'Azerbaïdjan tentera non seulement de continuer à subvenir à ses propres besoins, mais aussi de contribuer régulièrement au Corps suprême. Peu importe le montant de cette contribution au début, et peu importe notre part dans le Chemin de Dieu, nous sommes certains qu’elle attirera les bénédictions de Bahá’u’lláh et confirmera nos services ; protégera nos communautés, augmentera nos connaissances et notre vision; développera nos pouvoirs spirituels; fera de notre communauté une voie pour répandre les parfums de l’amour de Dieu; et rendra l’Azerbaïdjan encore plus illuminé aux yeux du monde.
Que ce soit la couronne d’honneur de cette communauté bahá’íe, de pouvoir une fois de plus contribuer à la Maison de justice comme l’ont fait nos ancêtres. C’est notre destinée. Montrons notre volonté de servir la Cause par des actes ! Lorsque les membres de l’Assemblée nationale des bahá’ís d’Azerbaïdjan visiteront la Terre Sainte en avril 2003 afin de voter, au nom de la communauté bahá’íe d’Azerbaïdjan, pour l'élection de la Maison de justice, ils prendront avec eux une contribution au nom de la communauté bahá’íe. Cette contribution sera un geste symbolique en souvenir de la Bague d’or envoyé en 1963 marquant le début de nos contributions régulières à cette auguste institution pour les années à venir.
L’Assemblée prie que Bahá’u’lláh regarde cette communauté avec des yeux de miséricorde, de pardon, de bonté et de générosité, et accepte nos contributions faites dans son chemin avec une indignité absolue.
Avec amour bahá’í,
L’Assemblée spirituelle nationale des bahá’íes d’Azerbaïdjan
28 octobre 2002
Un écrivain et membre de la communauté bahá’íe à Bakou, M. Salahaddin Ayyubov a raconté dans son livre « The Twin Manifestations » que le couple de cette histoire, qui avait offert la bague d’or, est M. Bala Aqa Orucova et Mme Kubra Orucova. Ils vivaient à Bakou et étaient proches de
‘Alí-Akbar Nakhjavání et Izzet Orucova !
